Les accidents mortels de la route dans le monde

Trop de personnes décèdent sur les routes chaque année. Suite à la sortie du “rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde” rédigé par l’Organisation mondiale de la santé, on peut voir que plus d’1, 24 millions de personnes dans le monde sont victimes d’un accident mortel de la route.

Répartition mondiale

cartographie réalisée par les cartographes de Kamisphere

La cartographie du volume d’accidents mortels de la route montre bien qu’une région se distingue par son volume très élevé d’accidents mortels de la route. En effet, la région Asie et Proche-Orient compte 10 fois plus d’accidents mortels que l’Europe.

La Chine, L’inde, le Nigeria le Brésil et l’Indonésie font eux partie des cinq pays comptabilisant le plus gros volume d’accidents mortels de la route. A eux seuls, ces cinq pays totalisent plus de la moitié du nombre annuel d’accidents mortels de la route dans le monde soit plus de 645 000 victimes. Depuis 2010, trois de ces pays (le Brésil, l’Inde et la Chine) sont bénéficiaires d’un projet pour la sécurité routière piloté par l’OMS et financé par Bloomberg Philanthropies. Ce projet vise à “renforcer la législation et son application, à développer les capacités et à sensibiliser le grand public par le biais du marketing social” [Rapport de l’OMS].

Diagnostic géographique

Le volume d’accidents routiers mortels rapporté au % pour 100 000 habitants permet de faire ressortir les pays pour lesquels la probabilité de mourir dans un accident de la route est la plus forte. Les cinq premières places du classement sont occupés par la République Dominicaine, la Thaïlande, le Venezuela, Iran et le Nigeria. Dans son rapport, l’OMS montre que les personnes les plus exposées restent majoritairement celles des pays à revenu faible ou intermédiaire.

Pour améliorer les conditions de circulation et faire baisser les accidents, deux axes sont ciblés par l’OMS. D’un côté les aménageurs et politiques publiques, (intervention en terme de qualité d’infratructures, de planification et d’aménagements du territoire). Et de l’autre les usagers de la route, dans la sensibilisation et l’éducation routière. Cinq principaux facteurs de risque sont pointés du doigts par les organisations de proctection routière, la vitesse, la conduite en état d’ébriété, le port du casque pour les motocyclistes, le port de la ceinture de sécurité et les distraction au volant comme le téléphone portable.

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